Pour plusieurs raisons, macro- et microscopiques, je ne pense pas qu'il s'agisse de cette espèce, Marco. Je crois bien connaître ce Fibrodontia gossypina de Parmasto (qu'Ewald Langer s'est cru autorisé à transférer dans le genre Hyphodontia) et l'échantillon en question ne lui ressemble guère. Pour le moment, je n'ai pas le temps d'argumenter dans ce sens à cause du retard accumulé dans mes activités (mycologiques, surtout!)par suite de ma privation intempestive de moyens de communication pendant de trop longues semaines. Mais je reviendrai sur le sujet au moment opportun. En attendant, bon dimanche à tous et...bonne année!
Bentornato Gérard! ... sentivamo la tua mancanza... Non ho avuto dubbi sulla determinazioni di questo fungo che ho già trovato e studiato, per questo motivo ho dato per sicuro che si trattasse si H. gossypina. Se però i dubbi ce li hai tu rimetto tutto in discussione e ritrasferisco questa discussione in "Aphyll. interessanti da riesaminare"
Carissimo Gérard, bentornato!!! Per Aphyllo: hai notato degli evidenti depositi di cristalli? In un mio ritrovamento i basidi erano chiaramente suburniformi. Hai notato questo carattere? La palizzata imeniale era formata da molteplici cistidioli moniliformi come quello che mostri in una tua immagine? Non ricordo di averli individuati nel mo ritrovamento.
Carissimo Gérard, bentornato!!! Per Aphyllo: hai notato degli evidenti depositi di cristalli? In un mio ritrovamento i basidi erano chiaramente suburniformi. Hai notato questo carattere? La palizzata imeniale era formata da molteplici cistidioli moniliformi come quello che mostri in una tua immagine? Non ricordo di averli individuati nel mo ritrovamento.
Fomes
I basidi sono spesso strozzati a metà. Le ife del sub.imenio sono a volte incrostate come nella mia seconda immagine. I cistidioli moniliformi sono in buon numero.
....e l'evidente sistema ifale dimitico (con gaf) lascia poche scelte...
Je reviens vers cette discussion, dont je viens de me rendre compte, fortuitement, qu'elle s'était terminée "en queue de poisson". Je répète donc avec insistance, que l'échantillon montré par ce cher Bruno le 6 novembre 2009 N'EST PASFibrodontia (Hyphodontia) gossypina. Qu'on se le dise urbi & orbi! Car la micromorphologie signalée par Marco ne correspond pas du tout à cette espèce qui, entre autres, possède des spores plus petites, et se trouve dépourvue de cystidioles et de tout autre élément stérile différencié. Et surtout, ce Fibrodontia gossypina Parmasto se caractérise hautement par sa structure, constituée essentiellement de longues hyphes squelettiques parallèles, jaunâtres en masse, le plus souvent enrobées d'incrustations en plaquettes, et qui occupent toute la partie axiale des aiguillons. Cette trame est aussi encombrée parfois par de gros amas cristallins. Par contre, l'hyménium et le sous-hyménium n'occupent qu'une strate relativement très mince à la surface du basidiome. C'est un champignon rare dans ma région, mais j'en connais une station où il croît en masse, littéralement sur des mètres carrés, sur des gros troncs morts gisant au sol de vieux Salix sp. (fragilis peut-être), souvent en compagnie de Botryobasidium robustius, surtout dans sa forme anamorphique Haplotrichum rubiginosum. À noter un détail très intéressant pour identifier cette espèce (presque!) sans l'aide du microscope (prends-en bonne note, Bruno): avec une goutte de KOH, sa surface prend une spectaculaire couleur orange saumon! Ci-joint, pour illustrer mes propos, quelques images d'une récolte toute récente de cet intéressant champignon. Quant à l'identité réelle de la récolte abruzzese, j'essaierai de voir la question une autre fois. Si possible... Bonne année encore!