Comme quoi, tout finit toujours par arriver, même la fin. Et comme toute chose ici bas, tout a un début et une fin, même...la fin (qui justifie quelquefois les moyens)!
Gérard ha la capacità di stupirci continuamente. Non solo è preparatissimo, non solo propone disegni affascinanti , non solo ha la capacità di analizzare in tempi brevi le raccolte di Bruno, ora propone anche delle stupende foto di microscopia …….che dire…..quasi quasi mi ritiro……..
26.Crosta aranciata - foto 5641 del 09 novembre 2009 - 14:37:31 La vérité m'oblige à rectifier la détermination de cette récolte, dont j'ai repris l'examen. Dans un premier temps, et faute d'avoir vérifié avec plus d'attention la présence des gléocystides immerses, j'avais abouti à une conclusion erronée. En réalité, ces dernières sont extrêmement nombreuses et fortement colorées par le sulfoformol, comme le montrent les images ci-jointes. Ces organes risquent de passer facilement inaperçus à la suite d'une étude trop sommaire réalisée dans un milieu inapproprié. Dans le travail exhaustif de Jacques BOIDIN consacré aux "Peniophoraceae des parties tempérées et froides de l'hémisphère nord" (Bull. mens. Soc. linn. Lyon, 1994, 63 (9), p. 317-334), et en tenant compte de tous les éléments observés, on aboutit (hélas!) à une espèce beaucoup plus banale, à savoir Peniophora incarnata (Pers.) P. Karst. Il faut noter ici, comme le souligne BOIDIN, que la taille des spores attribuée à cette espèce ubiquiste est souvent excessive dans la littérature concernée, en particulier dans les Corticiaceae of North Europe. Dans l'article sus mentionné, BOIDIN note " 6 - 8,75 X 3,2 - 4,5 µm" avec "Q = 1,8 - 2", ce qui correspond à des spores sensiblement plus trapues. Mes propres récoltes vont à peu près dans le même sens ou avec une longueur parfois un peu supérieure. Quant au spécimen de BRUNO, la sporée obtenue fournit une fourchette de 6 -9 X 3 - 4,2 µm, tout à fait conforme aux données de BOIDIN. Cordialement.
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Modificato da - Aphyllo in data 03 dicembre 2009 19:20:35
Non posso che unirmi agli stupefatti complimenti a Gerard, ma li estendo al polo delle Aphyllophorales tutto che, per passione, competenza e qualità, è diventato un fiore all'occhiello di NM.
Examen de récoltes (suite) 3.Forse Steccherinum straminellum - foto 3409 del 31 agosto 2009 - 14:29:26 Encore à l'étude. Steccherinum, oui; straminellum, pas sûr encore (spores 3 - 3,8 X 2 - 2,4 µm, sur sporée obtenue). À suivre
Je viens de prendre connaissance de la description (par ailleurs assez succinte) de Steccherinum straminellum (Bres.) Melo (basionyme Odontia straminella Bres.) faite par mon amie Ireneia Melo dans son article éponyme (Mycotaxon 56, 1995). Celle-ci en a étudié le matériel type-portugais et plusieurs autres récoltes personnelles. Après confrontation de ces données avec les caractères macro- et micromorphologiques relevés sur le spécimen de Bruno, je ne vois pas d'obstacle à rapporter ce dernier à l'espèce en question. Cependant, il faut noter à ce propos que le genre Steccherinum est particulièrement monotone en éléments différenciateurs, si l'on excepte ses deux entités sans boucles (S. subcrinale et S. cremeoalbum) ainsi que les S. fimbriatum et S. oreophilum, tous deux aisément reconnaissables macroscopiquement. J'ai d'ailleurs moi-même une bonne demi-douzaine de récoltes personnelles dont je n'ai pu jusqu' ici déterminer l'identité précise. En conclusion, selon moi, avec les nuances énoncées et jusqu'à preuve du contraire, il faut nommer S. straminellum la récolte en question. Amitiés.
Gérard TRICHIES
Ci-joint deux nouvelles images de l'échantillon du zampognaro des Abruzzes Steccherinum straminellum (GT 09259)